Concept of Social Herping : two weeks in Kenya – part II


Parc National de Kakamega – Kakamega forest National Park

La forêt de Kakamega est une forêt mythique du Kenya qui est le dernier refuge des espèces de l’Afrique de l’ouest. De nombreuses espèces sont donc présentes au Kenya uniquement dans cette forêt. A titre d’exemple, elle abrite Bitis gabonica, Bitis nasicornis, Atheris hispida, Atheris squamigera, Dendroaspis jamesoni, Naja subfulva… Autant d’espèces présentes en Afrique de l’ouest mais absentes du Kenya, à l’exception de cette forêt donc, protégée par le statut de Parc National.

The Kakamega Forest is a mythical forest in Kenya which is the last refuge of West African species. Many species are present in Kenya only in this forest. For example, it is home to Bitis gabonica, Bitis nasicornis, Atheris hispida, Atheris squamigera, Dendroaspis jamesoni, Naja subfulva… So many species are present in West Africa but absent from Kenya, with the exception of this forest which is protected by the status of National Park.

Entrée de la forêt de Kakamega – Kakamega forest entrance

A l’entrée du parc, le camp des rangers, tous accueillants et fort sympathiques. Et pour une fois, on ne nous promet pas la lune du genre « Snakes ? A lot ! Bitis nasicornis ? Each 20 meters ! ». Nous faisons également connaissance avec celui qui nous servira de guide (c’est obligatoire, et la nuit, il nous faudra aussi deux rangers…), qui lui, semble un peu plus optimiste. Il voit « régulièrement » des « Greeeeen bush vipers » et autres « Gaboooon vipers ». A voir… Juste à côté du camp, nous avons notre logement, une maison très confortable. Bref, nous sommes comme des coqs en pâte.

Evidemment, dans le but d’appliquer au mieux notre méthode « Social Herping », nous avons fait passer le message auprès de tous que nous sommes très intéressés par les reptiles et les amphibiens, et tout particulièrement par les serpents. Et que si quelqu’un voit un serpent, qu’il nous appelle au plus vite, et nous arriverons en courant.

Nous partons, dès que possible, en quête de nos serpents préférés, mais nous ne ferons pas d’observation la première nuit. La forêt est dramatiquement sèche, mais ça sent quand même plutôt bon pour la suite. Le lendemain matin, nous prospectons « the snake hills », une colline ouverte et rocailleuse assez prometteuse. Mais à peine partis nous recevons un appel de la station : un garde vient de trouver l’habituelle gabonica qui traine sur le camp ! Nous retournons donc au camp pour faire les présentations et ce beau mâle – qui n’a pas bougé d’un cm – aura le droit à une petite session photo.

At the entrance to the park, the camp of the rangers, all welcoming and very friendly. And for once, they don’t promise us the moon like “Snakes? A lot ! Bitis nasicornis? Each 20 meters ! “… We also get to know the one who will be our guide (it’s obligatory, and at night, we’ll also need two rangers…), who seems a little more optimistic. He “regularly” sees “Greeeeen bush vipers” and other “Gaboooon vipers”. It remains to be seen… Just next to the camp, we have our accommodation, a very comfortable house. In short, we are like pigs in clover.

Of course, in order to apply our “Social Herping” method as well as possible, we have spread the message to everyone that we are very interested in reptiles and amphibians, especially snakes. And if someone sees a snake, they should call us as soon as possible, and we will come running.

We leave, as soon as possible, in search of our favourite snakes, but we won’t do any observation on the first night. The forest is dramatically dry, but it bodes well for further steps. The next morning, we explore “the snake hills”, an open and rocky hill that looks quite promising. But as soon as we leave, we receive a call from the station: a guard has just found the usual Gaboon viper hanging around the camp! So we go back to the camp to make the introductions and this beautiful male – who hasn’t moved a cm – will be the subject of a photo session.

Bitis gabonicaGaboon Viper

Le soir, nous reprenons nos prospections nocturnes, toujours sans succès. Elles sont pourtant bien quelque part ces Atheris ! Inquiets de la sécheresse ambiante, nous demandons au guide s’il connaît un point d’eau dans le secteur. Ni une ni deux, nous voici quelques km plus loin au bord d’une mare, qui nous permet l’observation, enfin, de nombreux amphibiens. Mais, décidément, que les prospections sont difficiles ! Mais nous sommes têtus. Tant de km à marcher en forêt sans rien voir, le guide doit penser qu’il est tombé sur des fous furieux. Le lendemain matin, nous décidons de retourner aux abords de cette mare qui semblait hier soir très favorable aux « bush vipers ». Toujours rien autour de la mare, mais le sentier se poursuit le long d’un ruisseau forestier. Sur la droite, je crois distinguer quelque chose… Oui, c’est bien ça, une jeune Atheris squamigera, discrètement lovée sur une branche. Enfin, la délivrance !

In the evening, we resume our nightly prospecting, always without success. Where are the famous bush viper? Worried about the dryness, we ask the guide if he knows a water point in the area. Few minutes later, we find ourselves on the edge of a pond, which allows us to finally observe many amphibians. The prospecting is definitely difficult! But we are stubborn. So many kms walking in the forest without seeing anything… The guide must think that we are crazy. The next morning, we decide to go back to the edges of this pond which seemed very favorable to vipers, yesterday evening. Still nothing around the pond, but the path continues along a forest stream. On the right, I think I see something… Yes, that’s it, a young Variable Bush Viper Atheris squamigera, discreetly curled up on a branch. At last, the deliverance!

Je suis particulièrement content car c’est justement l’espèce que je n’avais pas eu l’occasion de voir lors de mon voyage en Ouganda. C’est parti pour une longue session photo, nous l’avons bien mérité. La vipère, est comme toujours, très conciliante, et ne bouge pratiquement pas de son support. Non loin de là, du haut de son nid, un énorme rapace mangeur de singe (il me fait penser à la mythique harpie féroce d’Amérique du sud) nous observe. Impressionnant.

I’m particularly happy because this is the species that I didn’t have the opportunity to see during my last trip to Uganda. It’s time to a long photo session, we’ve deserved it. The viper is, as always, very accommodating and hardly moves from its stand. Not far from there, from the top of its nest, a huge monkey-eating bird of prey (it reminds me of the mythical Harpy eagle of South America) is watching us. Impressive.

Un vrai petit dragon, Atheris squamigeraA true dragon, the Variable Bush Viper

Bref, une matinée au top, et nous retournons au gîte pour une sieste bien méritée. D’autant plus que nous prévoyons une nouvelle longue marche en soirée. En effet, nous savons qu’un petit caméléon de litière, Rhampholeon boulengeri, est connu de Kakamega. Et ça tombe bien, le guide connaît le sentier où les caméléons ont été observés (« we found seven in one night ! »). Pour atteindre le site, il faut prévoir une boucle d’environ 15 km de sentiers. Allons-y ! Peu d’observations durant la marche (quelques grenouilles, pas de reptiles), et lors de notre arrivée sur le spot de présence, nous passons une bonne heure à chercher avec attention… sans succès. Fatigués et déçus, nous débutons donc le long retour vers le camp… quand Yannick aperçoit un de ces petits caméléons ! Finalement, c’est une poignée de caméléons qui sera observée sur le chemin du retour. Nuit éprouvante, mais récompensée par l’observation de ce drôle d’animal.

Le dernier matin, nous abandonnons le guide à un repos bien mérité, et nous décidons de partir seuls pour une dernière visite de la forêt, jusqu’à atteindre une magnifique clairière qui sent bon le cobra (Naja subfulva). Nous trouvons d’ailleurs une gigantesque mue, mais le propriétaire n’est pas là. Quelques lézards ponctuent la visite, mais pas de mamba ni boomslang malgré des habitats très favorables.

In short, a morning at the top, and we return to the lodge for a well-deserved siesta. This is all the more important as we have planned another long walk in the evening. Indeed, we know that a small litter chameleon, Rhampholeon boulengeri, is known from Kakamega. And that’s good, the guide knows the path where the chameleons were observed (“we found seven in one night!”). In order to reach the site, a loop of about 15 km of trails is required. Let’s go ! Few observations during the walk (a few frogs, no reptiles), and when we arrive at the spot of presence, we spend one hour looking carefully… without success. Tired and disappointed, we start the long way back to the camp… when Yannick sees one of these little chameleons ! Finally, we will observe a handful of chameleons on the way back. It was a tiring night, but rewarded by the observation of this funny animal.

The last morning, we leave the guide for a well-deserved rest, and we decide to go and visit the forest alone, until we reach a magnificent clearing favourable to Forest cobra (Naja subfulva). We find a gigantic loughing, but the owner is not there. A few lizards punctuate the visit, but no mamba or boomslang despite very favourable habitats.

Nous finissons donc par rentrer au camp. Yannick et Robin – a priori pressés de boire leur bière – me devancent, quand soudain, je suis attiré par des cris d’alerte d’oiseaux insistants. Pas de doute, c’est un serpent !

So we end up going back to the camp. Yannick and Robin – apparently in a hurry to drink their beer – are walking ahead of me, when suddenly I am attracted by insistent bird calls. No doubt, it’s a snake!

Je m’enfonce dans la forêt, progresse doucement pour ne pas faire fuir les oiseaux, et mes yeux finissent par capter le serpent, un magnifique Toxicodryas blandingii. J’avais déjà vu cette espèce en Ouganda, mais ce spécimen, bien que plus petit, est plus joli à mon goût. Robe noir profond, à l’aspect duveteux, il est superbe. Mais c’est peut-être aussi parce que c’est moi qui l’ai trouvé…

I go deep into the forest, progress slowly so as not to scare away the birds, and my eyes end up spotting the snake, a magnificent Blandings Tree Snake Toxicodryas blandingii. I had already seen this species in Uganda, but this specimen, although smaller, seems to me prettier. It is deep black, fluffy looking and beautiful. But maybe it’s because I am the one who found it…

Toxicodryas blandingiiBlandings Tree Snake


Oltepesi, pays des Massaï – Masai country

Avec notamment une Bitis, une Atheris, et le caméléon de litière, nous estimons notre mission Kakamega remplie. Nous décidons donc de nous rapprocher de Nairobi (la date du retour approche) et de viser un habitat désertique, que nous n’avons pas vraiment eu l’occasion de visiter jusqu’ici. Le secteur d’Oltepesi semble idéal. C’est proche de Nairobi, et sont cités dans le secteur quelques espèces phares du désert : cobras, boomslang, Bitis arietans. Même le mamba noir y aurait été signalé. Nous n’avons absolument aucun spot sur place, mais en se fiant aux cartes de répartition des différentes espèces, nous avons peut-être nos (minces) chances.

With a Gaboon viper, a Bush Viper and the Boulenger’s pygmy chameleon, among others, we consider that our Kakamega mission is fulfilled. We therefore decide to move closer to Nairobi (the return date is approaching) and aim for a desert habitat, which we haven’t really had the opportunity to visit so far. The Oltepesi aera seems ideal. It is close to Nairobi, and some of the key desert species are reported to live there: cobras, boomslang, Puff Adder and even the Black Mamba. We have absolutely no spots, but if we rely on the species distribution maps, we may have our (slim) chances.

Route vers Oltepesi – Road to Oltepesi

Oltepesi est le pays des Massaï. Beaucoup sont bergers et surveillent leurs troupeaux de chèvres et vaches. Beaucoup ont gardé leurs habits traditionnels. Ils sont, comme tous les Kenyans, très souriants (en moins causants par contre). En revanche, dans les rares petits villages très isolés qui ponctuent notre chemin, la  misère et l’alcool semblent très présents. Les journées doivent être longues et les sourires ont disparu. « Triste », pour reprendre les termes de Yannick.

Nous décidons de mixer prospections à pied, plutôt en journée, et roadcruising, de nuit. La présence de nombreux geckos et lézards en tout genre nous rassurent sur l’abondance de l’herpétofaune locale. La première nuit, les fortes pluies du jour ont rendu très actifs les amphibiens qui grouillent littéralement. C’est un comble, nous observons dans ce désert plus d’amphibiens que de reptiles ! Petite mention spéciale au parfait hybride Crapaud calamite / Pélobate cultripède, Tomopterna cryptotis, au look génial et au chant puissant.

Oltepesi is the land of Masai. Many of them are shepherds and look after their herds of goats and cows. Many have kept their traditional clothes. They are, like all Kenyans, very smiling (but less talkative). On the other hand, in the rare small and very isolated villages on our road, misery and alcohol seem to be very present. The days must be long and the smiles have disappeared. It’s “Sad”, to use Yannick’s words.

We decide to mix prospecting on foot, rather during the day, and roadcruising, at night. The presence of numerous geckos and lizards of all kinds reassure us about the abundance of the local herpetofauna. On the first night, the heavy rains of the day made the amphibians very active and they are literally everywhere. It’s the last straw, we observe more amphibians than reptiles in the desert! Big up to the perfect hybrid Natterjack Toad / Spadefoot Toad, the Tremelo Sand Toad Tomopterna cryptotis, who has a great look and a powerful song.

Tomopterna cryptotisTremelo Sand Frog

Nous observons, dans une mare temporaire fraîchement remplie, de nombreuses tortues aquatiques, Pelomedusa subrufa. Drôle de vie que doivent supporter ces tortues, qui ne trouvent leurs mares en eau que quelques rares semaines par an…

Alors que nous préparons depuis notre logement (des « bandas » aux toits de paille, c’est ultra rudimentaire mais le lit est top) notre sortie en roadcruising (la nuit s’apprête à tomber), l’agent de sécurité (alcoolisé) vient discuter. On lui explique que nous sommes ici à la recherche des serpents. Sans sourciller, il se retourne en marchant et nous dit : suivez-moi ! Je crois qu’il ne savait même pas vers où il se dirigeait ! Nous le remercions mais prenons la route, c’est le « snake time » (le soleil se couche). Notre premier serpent est justement trouvé sur la route, un magnifique Boa des sables Eryx colubrinus. Deux énormes porc-épics nous coupent la chaussée, tout comme les très actives mangoustes, les genettes, les écureuils, etc. Il y a du monde, enfin !

Le lendemain matin, nous observons un magnifique et très rapide Psammophis tanganicus en train de muer, animal absolument magnifique, et un probable cobra cracheur, Naja nigricollis, qui malheureusement nous échappe dans un buisson dense. Les mammifères sont décidément légion ici : zèbres, girafes, babouins, damans des rochers (non photographiés malheureusement).

In a freshly filled temporary pond, we observe many aquatic turtles, African Helmeted Turtles Pelomedusa subrufa. What a strange life for these turtles, which only find water in their ponds a few weeks per year …

While we are preparing our roadcruising outing (night is about to fall) from our accommodation (“bandas” with straw roofs, which are rudimentary but with a great bed), the security agent (who looks drunk) comes to discuss. We explain to him that we are here looking for snakes. In one second, he turns around while walking and tells us: follow me! I think he didn’t even know where he was going! We thank him but take the road, it’s the “snake time” (the sun is setting). Later on, we found our first snake, a magnificent Sand Boa Eryx colubrinus. Two huge porcupines cut us off, as do the very active mongooses, genets, squirrels, etc. 

The next morning, we observe a magnificent and very fast Tanganyika Sand Snake Psammophis tanganicus moulting, really beautiful animal, and a probable Spitting cobra, Naja nigricollis, which unfortunately escapes us in a dense bush. Mammals are definitely a lot here, zebras, giraffes, baboons, rock damans (unfortunately not photographed).

Psammophis tanganicusTanganyika Sand Snake

En milieu d’après-midi, nous faisons un petit saut en ville pour le fameux test covid, sésame qui nous autorisera à rentrer en France et en Suisse. Par chance, nous avons trouvé dans la ville la plus proche (qui marque en fait l’entrée dans la banlieue de Nairobi) un laboratoire à quelques minutes seulement du désert, incroyable !

Pour décrire la ville, c’est tout simplement un joyeux bordel. Enormément de bruit (mais pas trop de coups de klaxons comme ailleurs), conduite anarchique, souvent dangereuse, mais courtoise. Les gens ont, pour la grande majorité, le sourire aux lèvres. Ça fait plaisir et ça change de l’Europe !

Dans notre restaurant attitré (notre logement, en plein désert, ne prévoit rien pour les repas), notre appétit est quelque peu coupé quand le cuisinier vient nous présenter le poulet vivant qui doit finir dans notre assiette (vous voulez quel morceau ? entier ? la moitié ? un quart ? ok, je prendrai des œufs la prochaine fois…). N’empêche, nous, Européens, devrions être plus souvent confrontés à ce genre de situation. Cela permettrait de nous rappeler d’où viennent nos « wings » et autres steaks tartare, et nous permettrait sûrement de raisonnablement freiner notre consommation de viande.

Au bord de la route, nous faisons la macabre découverte d’une femelle de guépard, fraîchement tuée par un véhicule qui a continué son chemin. C’est très triste de voir un tel animal allongé sur la chaussée.

Les deux dernières journées se poursuivent entre alternance de prospections diurnes dans le désert et roadcruising nocturne. Malheureusement, rien à faire, les serpents ne se montrent plus. Nous avons seulement aperçu un insaisissable Psammophis punctulatus près des bandas. Nous avons fait la connaissance d’un Massaï, « Jackson », qui veut nous aider à trouver un serpent. Nous lui parlons de notre intérêt particulier pour le cobra cracheur Naja pallida. Il semble ici très abondant selon les dires de tous. Il nous appelle d’ailleurs le lendemain matin pour nous avertir que des voisins en ont trouvé près de leur maison… mais l’ont tué avant de le prévenir. Rageant !

In the middle of the afternoon, we make a small stop in town for the famous covid test, that will allow us to return to France and Switzerland. Luckily, we found a laboratory in the nearest town (which actually marks the entrance to the suburbs of Nairobi) a few minutes away from the desert, amazing!

To describe the city, it is simply a joyful mess. Lots of noise (but not as many shoots blasts as elsewhere), anarchic driving, often dangerous, but courteous. The vast majority of people have a smile on their face. It’s nice and it’s a change from Europe!

In our regular restaurant (our accommodation, in the middle of the desert, doesn’t provide anything for the meals), our appetite is somewhat cut off when the cook comes to present us with the live chicken that will end up on our plate (which piece do you want? whole? half? a quarter? ok, next time I’ll take eggs…). Nevertheless, we, Europeans should be confronted with this kind of situation more often. It would remind us where our “wings” and other tartar steaks come from, and would surely help us to reasonably reduce our meat consumption.

At the side of the road, we make the macabre discovery of a female cheetah, freshly killed by a vehicle that continued on its way. It is very sad to see such an animal lying on the road.

The last two days alternate with daytime prospecting in the desert and roadcruising at night. Unfortunately, nothing to do, the snakes don’t show up anymore. We only saw an elusive Speckled Sand Racer Psammophis punctulatus near the bandas. We met a Maasai, “Jackson”, who wants to help us find a snake. We tell him about our special interest in the Spitting cobra Naja pallida. It seems to be very abundant here according to everyone’s opinion. He calls us the next morning to warn us that some neighbours have found one near their house… but they killed it before warning him. It’s very frustrating!

 

Il est désormais temps de rentrer, la route vers l’aéroport s’annonce longue et pleine de bouchons. Nous avons toute la banlieue de Nairobi à traverser. L’occasion de s’imprégner une dernière fois de l’ambiance locale !

It is now time to go back home, the road to the airport looks long and congested. We have all the suburbs of Nairobi to cross. A chance to feel the local atmosphere one last time!

Agama hulbertorum


Un dernier point pour conclure – Just a last word

Malgré des résultats inespérés, avec nos trois espèces cibles rapidement validées et de nombreuses espèces bonus, il convient de dire à quel point les prospections herpéto ont été difficiles dans ce pays. Nous avons prospecté sans relâche, des heures et des heures, sans parfois voir aucun serpent, ni même la queue d’un insignifiant petit lézard. Tout bonnement incroyable. Nous nous sommes souvent posé la question de la saison (trop sec par endroit, trop humide par ailleurs ?), de la météo, des températures… Mais je crois tout simplement que les densités sont très faibles, et les animaux durs à observer par la même occasion. C’est sans conteste, le pays où j’ai eu le rapport effort de prospection/résultats le plus faible. Cela confirme à quel point l’Afrique tropicale est différente des forêts américaines ou asiatiques. Mais seule l’Afrique abrite ces Atheris et ces Bitis

Despite unexpected results, with our three target species quickly validated and many bonus species, we have to highlight how difficult the herpeto surveys were in this country. We prospected relentlessly, for hours and hours, sometimes without seeing a snake or even the tail of an insignificant little lizard. Simply unbelievable. We often wondered about the season (too dry in some places, too wet in others…), the weather, the temperatures… But I simply believe that the densities are very low, and the animals hard to observe at the same time. It is clearly the country where I had the lowest prospecting effort-results ratio. This confirms how different tropical Africa is from American or Asian forests. But only Africa is home to these Atheris and Bitis

Atheris desaixi


Liste – Check list:

Lizards
Adolfus masavaensis
Agama caudospinosa
Agama hulbertorum
Chamaesaura anguina
Chameleo dilepis
Cnemaspis sp.
Hemidactylus mabouia
Hemidactylus squamulatus
Latastia longicaudata
Lygodactylus capensis
Lygodactylus manni
Mochlus sundevallii
Pachydactylus turneri
Rhampholeon boulengeri
Trachylepis brevicollis
Trachylepis irregularis
Trachylepis megalura
Trachylepis striata
Trachylepis varia
Trioceros hoehnelii
Trioceros jacksonii

Snakes
Atheris desaixi
Atheris squamigera
Bitis gabonica
Bitis worthingtoni
Eryx colubrinus
Leptotyphlops merkeri
Lycophidion capense
Montatheris hindii
Naja nigricollis
Naja subfulva
(skin)
Psammophis tanganicus
Psammophis punctulatus
Psammophylax multiscamis
Toxicodryas blandingii
Thrasops schmidti

Turtles
Pelomedusa subrufa

Amphibians
Amietia angolensis
Amietia nutti
Amietia wittei
Hyperiolus cinnamomeoventris
Hyperiolus lateralis
Hyperiolus montanus
Hyperiolus viridiflavus
Leptopelis mackayi
Phrynobatrachus natalensis
Ptychadena anchietae
Ptychadena mascarensis
Sclerophrys xeros
Tomopterna cryptotis
Xenopus victorianus

– Première partiePart I – 

À propos de l'auteur: Matthieu Berroneau

5 commentaires à «Concept of Social Herping : two weeks in Kenya – part II»

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  1. Buisson olivier - le 7 mars 2021 à 20 h 24 min Répondre

    Passionnant. superbes images et récit captivant !!! 😉

  2. Ander Izagirre - le 7 mars 2021 à 23 h 43 min Répondre

    Spectacular trip Matthieu!!!

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